Petit-déjeuner de presse de Michel Gioria, directeur régional.
Le contexte mondial d’augmentation de la population et de diminution des ressources et matières premières impose de passer d’une économie linéaire vers une économie circulaire. Si nous ne changeons rien, nous consommerons 183 milliards de tonnes de matières premières dans le monde en 2050 contre 85 milliards de tonnes actuellement. Certaines ressources sont déjà surexploitées, ou en voie d’extinction. Aussi, cette consommation génère une production importante de déchets comme l’illustrent ces chiffres : en France, 4,6 tonnes de déchets (tout confondu, à savoir les Déchets ménagers et assimilés [DMA], les déchets d’entreprises et le BTP) par habitant ont été produites en l’année 2016 par les ménages français (ce qui équivaut à 568 kg/hab/an pour les DMA). Alors que la grande majorité des déchets ont été traités et valorisés, 19,5 millions de tonnes ont été envoyées en décharge. C’est la preuve édifiante qu’une dynamique doit être engagée pour renverser cette tendance.
À quelques mois des élections municipales (les 15 et 22 mars 2020), plusieurs sondages concordent pour montrer que la transition écologique est une préoccupation majeure dans l’opinion publique. De nombreux Français souhaitent que la question environnementale soit une priorité de leur prochain maire, devant le maintien des services publics et la sécurité. Forte de son ancrage territorial, l’ADEME a souhaité partager avec les candidats un panorama de solutions concrètes pour amorcer ou amplifier la transition écologique dans leur programme. En valorisant des expériences éprouvées dans des communes et intercommunalités de différentes tailles, réparties sur l’ensemble du territoire, l’objectif est de prouver aux candidats qu’il est possible d’envisager une ville plus sobre en carbone. Le guide « Demain mon territoire » a été publié la semaine dernière.
L’un des objectifs du Plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD), élaboré par la Région aux côtés de l’État, vise à valoriser 70 % des déchets du BTP. Ce plan reprend les objectifs de l’État en matière d’économie circulaire. Face à ces enjeux, l’ADEME Île-de-France lance un programme de financement ouvert sur 3 ans pour soutenir l’implantation en Île-de-France de déchetteries professionnelles.
L’ADEME Île-de-France va accompagner les territoires s’engageant fortement en faveur de la qualité de l’air à hauteur de 3 millions d’euros pour 4 ans via un appel à manifestation d’intérêt.
En France, près d’un tiers des ordures ménagères résiduelles sont composées de biodéchets. Pour faire face à ce chiffre grandissant, 125 collectivités ont mis en place une collecte séparée des biodéchets des ménages en 2016, représentant près de 4 millions d’habitants, soit 6 % de la population française.
Le contexte mondial d’augmentation de la population et de diminution des ressources et matières premières impose de passer d’une économie linéaire vers une économie circulaire. Si nous ne changeons rien, nous consommerons 183 milliards de tonnes de matières premières dans le monde en 2050 contre 85 milliards de tonnes actuellement. Certaines ressources sont déjà surexploitées ou en voie d’extinction. De la même manière, cette consommation génère une production importante de déchets. Ainsi en France, 98 millions de tonnes de déchets ont été produites en 2012 par les ménages et les entreprises (hors déchets du BTP). Alors que la grande majorité des déchets ont été traités et valorisés, 19,5 millions de tonnes ont été envoyées en décharge.
Dans ce contexte, l’ADEME Île-de-France lance la 2e session 2019 de l’appel à projets « Économie circulaire et déchets en Île-de-France ».
Alors que les émissions de Gaz à effet de serre (GES) issues des activités humaines ont massivement augmenté, pouvant entraîner un réchauffement climatique brutal à l’échelle planétaire, la communauté internationale s’est engagée lors de la COP 21 à contenir la hausse de la température moyenne du globe à 2 °C d’ici 2050. En France, la Stratégie nationale bas-carbone, désireuse de revoir à la hausse ses ambitions pour atteindre cet objectif, mise sur une baisse ambitieuse des émissions du secteur du bâtiment.
Face à la production de 400 à 500 kg de déchets ménagers et assimilés par habitant et par an, l’adoption de nouvelles habitudes de consommation est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par la France, dans le cadre de la Feuille de route « Économie circulaire » et par l’Europe, avec le paquet économie circulaire européen. La réparation, le réemploi et la réutilisation des objets en France sont autant de leviers efficaces pour réduire la production de déchets. Ainsi, pour sa 5e édition, l’ADEME Île-de-France est partenaire de La Fête de la Récup’, organisée par les ressourceries et recycleries d’Île-de-France les samedi et dimanche 15 et 16 juin prochains.
Après le succès de la première édition de l’appel à manifestation d’intérêt Santé, environnement et aménagement durable (AMI SEAD), l’Agence régionale de santé Île-de-France et la Direction régionale Île-de-France de l’ADEME poursuivent leur collaboration pour inscrire la santé au cœur des projets d’aménagement du territoire francilien. Le deuxième AMI, lancé le 29 janvier 2019, a tenu toutes ses promesses avec des candidatures pertinentes, diverses et de qualité.
La 1re Biennale d’architecture et de paysage de la Région Île-de-France se déroulera du 4 mai au 13 juillet 2019 à Versailles.
L’Agence régionale de santé Île-de-France (ARS) et la Direction régionale Île-de-France de l’ADEME lancent d’un deuxième Appel à manifestation d’intérêt « Santé, environnement et aménagement durable » (AMI SEAD).
Les collectivités et les professionnels de l’aménagement jouent un rôle sur les environnements sociaux, physiques et économiques permettant de créer des conditions de vie qui contribuent à la santé, au bien-être et à une bonne qualité de vie des habitants et usagers. Ainsi, après le succès de la première édition de l’AMI SEAD, l’Agence régionale de santé Île-de-France et la Direction régionale Île-de-France de l’ADEME poursuivent leur collaboration pour inscrire la santé au cœur des projets d’aménagement du territoire.
L’industrie automobile traverse sa plus grande transformation avec l’électrification des voitures afin d’inscrire la mobilité dans les objectifs du Plan Climat du Gouvernement et à plus long terme, ceux de la neutralité carbone et du « facteur 4 » qui visent à réduire fortement les émissions françaises de Gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2050.
Une des clés du succès repose notamment sur la confiance qu’auront les utilisateurs dans une autonomie réelle et sécurisée de ces nouveaux types de véhicules. Ainsi, le développement à grande échelle du véhicule électrique en France est inhérent au déploiement d’infrastructures de recharge disponibles, sûres et fiables, pour les usagers. Pour y parvenir, les pouvoirs publics accompagnent en premier lieu la mutation du secteur, avant que le secteur privé investisse massivement en la matière.
Aujourd’hui, une borne de charge est ainsi inaugurée par le Syndicat d’Énergie des Yvelines, grâce au soutien notamment de l’ADEME Île-de-France.
Composée d’environ 35 collaborateurs, la Direction régionale Île-de-France participe, pour le compte de l’État, à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de la transition énergétique et écologique et de l’économie circulaire. Elle aide au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, les économies de matières premières, la qualité de l'air, la transition vers l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Le SIOM, engagé dans un Programme local de prévention des déchets, a signé le Contrat d’objectif déchets et économie circulaire (CODEC). Celui-ci l’engage à mener 9 actions durant les trois prochaines années, accompagné financièrement par l’ADEME Île-de-France vers le déploiement d’une politique territoriale axée sur l’économie circulaire.