Avec 33 millions de tonnes de déchets par an, les acteurs franciliens de la construction doivent se mobiliser pour réduire et valoriser les plâtres, bois, verre, plastiques, isolants ou déblais résiduels. Une économie circulaire que l’État à travers l’ADEME Île-de-France accompagne activement.
Depuis des décennies, de nombreuses réflexions sont menées sur les technologies dites « durables » et accessibles à tous. Dans une optique de durabilité, les innovations « low-tech », par opposition au « tout high-tech », s’inscrivent dans une démarche qui questionne nos besoins réels, interroge nos modes d’organisation territoriale et renouvelle nos imaginaires : il s’agit de développer des produits et services les moins intensifs et complexes en technologie et de limiter les impacts environnementaux induits dans les usages, les comportements et les modes de consommation.
« La tendance est au suréquipement des systèmes urbains plutôt qu’à la sobriété » - Thibaut Faucon
La Direction régionale d’Île-de-France de l’ADEME lance un appel à manifestation d’intérêt visant à accompagner les projets dits « low tech ». Son coordinateur, Thibaut Faucon, rappelle la nécessité de remettre les usages au cœur de l’innovation.
Ce 27 août 2020, marque le début des travaux de forage pour la construction de la future centrale géothermique de Vélizy-Villacoublay dont la gestion a été confiée aux équipes de VELIGEO, société de production d’énergie renouvelable détenue par ENGIE Solutions et la collectivité. Une avancée majeure vers le verdissement du réseau de chaleur de la ville, Vélidis, qui sera alimenté à plus de 60 % en énergie géothermique. Ce projet, accompagné financièrement par la Région Île-de-France et l’ADEME Île-de-France à hauteur de près de 9 millions d’euros, est une première nationale prometteuse permettant d’éviter la production de 22 801 tonnes de CO2 par an.
CVE et Île-de-France Énergies débutent la construction d’Equimeth, une unité de méthanisation territoriale implantée à Moret-Loing-et-Orvanne (77). Il s’agit d’une unité-clé, qui permettra de valoriser les biodéchets de la Région, et donc de structurer sa filière méthanisation. Ce projet permettra de produire une énergie verte locale stockable, le biométhane renouvelable. Il sera injecté dans les réseaux de gaz naturel d’Île-de-France.
Les calendriers des Appels à projets (AAP) en cours sont adaptés et les aides sont assurées à distance dans le contexte de la crise sanitaire.
Durant toute la période de confinement, les équipes de l’ADEME Île-de-France restent mobilisées pour assurer une continuité de leurs missions par les moyens de communication dématérialisés.
Depuis des décennies, de nombreuses réflexions sont menées sur les technologies dites « durables » et accessibles à tous. Dans une optique de durabilité, les innovations « low-tech », par opposition au « tout high-tech », sont une démarche visant à questionner nos besoins réels et développer des démarches les moins intensives et complexes en technologie. Pour accompagner les entreprises et les territoires franciliens à s’inscrire dans cette dynamique et à créer leur récits sur l’innovation « low-tech », l’ADEME Île-de-France lance l’Appel à manifestation d'intérêt (AMI) « Vers une innovation low-tech en Île-de-France ». Un budget global de 500 000 euros sera consacré pour 2020.
Afin d’atteindre les objectifs inscrits dans la loi du 8 novembre 2019, relative à l’énergie et au climat qui inscrit « l’urgence écologique et climatique » au Code de l’environnement, l’ADEME Île-de-France propose aux territoires franciliens la mise en œuvre d’une démarche transversale croisant les thématiques énergie et économie circulaire. Les territoires sont des acteurs incontournables de la Transition énergétique et écologique (TEE) et c’est à ce titre que l’ADEME Île-de-France leur propose d’expérimenter cette démarche transversale via le couplage de deux programmes : le programme Cit’ergie et le Programme économie circulaire (PEC).
L’ADEME et la Direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’Île-de-France (DRIEA) ont remis officiellement leurs chartes Objectifs CO2 à 37 entreprises de transport routier implantées dans les 8 départements de la région Île-de-France. Ces entreprises s’engagent ainsi dans le nouveau programme d’Engagements Volontaires pour l’Environnement qui fédère l’ensemble des parties prenantes de la chaîne logistique autour d’un même objectif : l’accélération des transitions écologique et énergétique de ce secteur stratégique pour l’économie nationale et régionale.
Dans le cadre des actions inscrites au Contrat de Plan interrégional État-Régions de la Vallée de la Seine (CPIER VdS) signé en juin 2015, l’État, l’ADEME et les Régions Île-de-France et Normandie s’associent dans la mise en œuvre de l’appel à manifestation d’intérêt « Transition écologique et Valorisation économique » pour soutenir les initiatives innovantes en matière de transition écologique et énergétique. Hier, les 27 lauréats des cinq premières éditions de l’AMI ont présenté les projets retenus et aidés à hauteur de 8,7 M€.